L’intérêt du calcul du Reste à vivre
Actualité du 11 février 2015, dans Crédit consommation
Lors de la souscription d’un crédit à la consommation, il est de la responsabilité de l’organisme prêteur de veiller à ce que vous ne soyez pas en situation de surendettement. Les pièces justificatives qu’il vous demande sont là pour démontrer votre solvabilité et vous protéger.
De votre côté, un autre critère compte tout autant que la solvabilité mesurée via les 33% d’endettement à ne pas dépasser. Pourtant, il est souvent négligé : le reste à vivre. Concrètement, combien vous restera-t-il à la fin du mois lorsque tous vos frais fixes ont été engagés ?
Pour l’évaluer, il est important de penser à tous les frais que vous pouvez avoir, y compris ceux que vous ne réglez peut-être pas tous les mois (assurances, impôts, frais de copropriété, etc.). Pour les inclure, faites un calcul simple pour lisser ces dépenses au mois. La méthode s’applique également à ce que vous ne touchez peut-être pas de manière régulière, comme un possible 13e mois ou des intérêts, par exemple.
Pour calculer votre reste à vivre, vous devez également prendre en compte votre loyer, vos charges de logement telles que l’électricité, le gaz, l’eau, mais aussi vos frais de transport, et bien entendu vos mensualités pour un ou plusieurs crédits. Au rang des revenus, pensez à inclure le salaire, évidemment, mais également les allocations.
Le reste à vivre peut vous permettre d’éviter une situation de surendettement, car il dépendra directement de vos revenus. Si le chiffre des 33% d’endettement est une barrière utilisée par les organismes prêteurs, il peut être augmenté si les revenus sont importants, car le reste à vivre sera la preuve qu’il est possible d’emprunter. A contrario, si le taux d’endettement de 33% n’est pas atteint, mais que votre reste à vivre est faible, il convient de réfléchir et de prendre la plus grande prudence, car vous pourriez mettre en péril votre situation financière avec un emprunt.