Souscrire une mutuelle santé pour les animaux
Les points clé :
- Souscrire une mutuelle pour son animal est possible
- Tous les animaux ne peuvent pas être assurés, notamment les NAC
- Des conditions d'âge s'appliquent pour les chiens et les chats
- La prise en charge et le remboursement évoluent selon le contrat
Les soins d’un animal représentent parfois un réel budget, notamment quand ils répondent à une notion d’imprévu. En cas d’accident ou de maladie, la facture des soins vétérinaires peut rapidement devenir un obstacle. Pour le prévenir, il est possible de souscrire une assurance santé pour l’animal.
Le fonctionnement est identique à celui d’une mutuelle pour un humain. L’assurance santé souscrite permettra ainsi de rembourser tout ou partie des soins, selon la formule que vous avez souscrite.
Il faut cependant être conscient que tous les animaux ne peuvent pas faire l’objet d’une assurance santé. De manière générale, les chats, chiens, chevaux ou encore certains petits rongeurs (lapins, hamsters, furets, etc.) entrent dans ce cadre. En revanche, les oiseaux et les poissons en sont exclus, tout comme les Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC).
Pour les animaux susceptibles d’être assurés, il existe toutefois deux conditions universelles, pour les chiens et les chats.
- Les assurances refuseront systématiquement d’assurer un chien âgé de moins de 2 mois ou de plus de 10 ans
- Les assurances refuseront systématiquement d’assurer un chat de moins de 2 mois. Passé 5 ans, il sera plus difficile de le faire.
Dans ces deux cas de figure, si la souscription a eu lieu hors de ces tranches d’âge, l’animal sera en revanche couvert à vie.
Enfin, au moment de la souscription du contrat, plusieurs critères sont à prendre en compte, en fonction de votre budget et des garanties que vous recherchez. Il peut exister des franchises, un plafond annuel de garanties ou un délai de carence. De même, certains soins peuvent être exclus selon la formule : on peut distinguer les frais de consultation, de pharmacie, d’intervention chirurgicale, de laboratoire ou encore de radiologie, voire d’euthanasie. Le taux de remboursement évolue lui aussi selon les contrats (100% ou moins).