Comparateur en ligne de devis mutuelle pour ostéopathie
Les points clé :
- L’ostéopathie n’est presque jamais remboursée par la Sécurité Sociale.
- Seules les mutuelles de niveau médian et élevé proposent de rembourser l’ostéopathie.
- Un forfait par acte ou un forfait annuel par bénéficiaire.
- Un remboursement souvent possible seulement si le praticien est diplômé.
Quelle mutuelle pour l’ostéopathie ?
Généralement l’ostéopathie n’est pas prise en charge par la Sécurité Sociale. A part dans certains cas très précis : femme enceinte à partir du 6e mois de grossesse, accidenté du travail ou patient en affection de longue durée (ALD). Renseignez-vous auprès de votre Caisse primaire d’Assurance maladie pour connaître vos droits.
Pour minimiser votre reste à charge sur vos séances de médecine douce, faites un devis pour une mutuelle ostéopathie. Il existe deux formules distinctes :
- Un forfait par acte qui vous rembourse une somme prédéfinie par séance.
- Un forfait annuel pour toutes les séances de médecine douce que vous dépensez comme vous le souhaitez.
Un forfait par acte
Ce type de mutuelle vous propose une somme fixe par acte d’ostéopathie. Par exemple 30 euros par acte sans dépasser cinq consultations par an. Le tarif moyen d’un ostéopathe étant de 50 à 55 euros, votre reste à charge sera de 20 euros par séance. Sachant que, si vous consultez pour des besoins de confort, sans avoir de pathologie spécifique, une visite tous les six mois est suffisante. Généralement à l’entrée de l’hiver et en été.
Cette somme s’entend par an et par bénéficiaire. Le forfait par acte peut être dépensé chez l’ostéopathe, mais aussi auprès d’autres praticiens comme un acupuncteur, un étiopathe, un chiropracteur, un diététicien ou encore un homéopathe. Votre mutuelle vous rembourse sur simple présentation de la facture établie par le professionnel.
Un forfait annuel
Le forfait annuel est une somme en euros à dépenser chez l’ostéopathe, ou un autre praticien de médecine douce. Théoriquement vous pouvez répartir cette somme comme bon vous semble en suivant autant de séances que vous le souhaitez. Mais la plupart des mutuelles limitent le montant remboursé par acte et le nombre de consultations. Là aussi le forfait s’entend par bénéficiaire.
Remboursements de l’ostéopathie : attention aux diplômes du praticien
Lisez bien les conditions générales de votre mutuelle avant de vous rendre chez l’ostéopathe. Certaines formules exigent que le praticien soit diplômé (D.O.) ou inscrit au registre des ostéopathe de France (ROF). De la même façon certaines complémentaires santé demandent que le professionnel concerné dispose d’un numéro ADELI. Ce dernier prouve qu’il est autorisé à exercer sous le titre d’ostéopathe.
Vérifiez bien ces informations avant de prendre rendez-vous. Votre mutuelle peut très bien refuser de vous rembourser si elle découvre que le praticien ne répond pas aux critères qu’elle a défini. Par ailleurs tous les ostéopathes ne pratiquent pas le tiers payant. Vous devrez souvent avancer les frais avant de vous faire rembourser.
Comment faire un devis de mutuelle ostéopathie ?
Pour faire un devis de mutuelle ostéopathie, rendez-vous sur notre comparateur de mutuelles. Choisissez un niveau de prise en charge moyen ou élevé sur toutes les garanties. Les formules prenant en charge les médecines douces étant des contrats médians ou haut de gamme. Les contrats de base et pour l’hospitalisation seule ne remboursent jamais l’ostéopathie.
Une fois vos informations renseignées, notre comparateur liste une série de complémentaires santé. En cliquant sur +Garanties vous accédez aux détails du contrat. Vous trouverez les médecines douces dans les soins courants. En passant votre souris sur le pictogramme d’informations, vous saurez quels sont les praticiens concernés.
Comment comprendre un devis de mutuelle ostéopathie ?
Un devis de mutuelle ostéopathie est assez simple à comprendre. Le contrat mentionne le forfait par acte ou annuel. En précisant quels types de consultation donnent droit à remboursement. Certaines formules vous proposent un bonus après la première année d’adhésion. Par exemple le forfait annuel par bénéficiaire passe de 150 euros à 200 euros dès la deuxième année de souscription.