Statut de Loueur de meublé professionnel (LMP)
Les points clé :
- Pour bénéficier de ce statut, il faut être inscrit au registre du commerce
- La somme des loyers perçus doit être supérieure à 23 000€ TTC par an
- L'avantage fiscal est conséquent : charges déductibles, amortissement, exonération de l'ISF
Pour les personnes souhaitant louer un bien immobilier meublé, on distingue deux statuts : le statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP) et le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP).
Le statut de loueur en meublé professionnel
Afin d’obtenir le statut de loueur en meublé professionnel, plusieurs critères sont à respecter. En effet, le loueur en meublé professionnel doit obligatoirement être inscrit en cette qualité au registre du commerce et des sociétés (RCS) mais également percevoir de cette activité une recette minimum de 23 000 euros TTC par an. De même, les bénéfices engendrés par l’activité de loueur en meublé professionnel doivent obligatoirement être supérieurs au montant apporté par les autres activités potentiellement exercées par le propriétaire.
Attention, certains cas spécifiques ne permettent pas d’obtenir le staut de loueur en meublé professionnel. Ainsi, les professions tels que notaires, avocats, ou encore expert comptable exercés en tant qu’activité principale ne sont pas compatible avec l’obtention du statut LMP.
Les avantages du statut de loueur en meublé professionnel
Le statut de loueur en meublé professionnel permet de bénéficier de nombreux avantages financiers notamment en termes d’investissement. En effet, grâce au statut LMP vous pourrez bénéficier d’une déduction des intérêts d’emprunts et cela sans limite, d’un amortissement des logements concernés mais également d’une exonération de l’impôt sur la fortune.
De plus, certains cas spécifiques permettent également des avantages supplémentaires tels que la récupération de la TVA en cas de résidences de services. De même, de nombreux frais peuvent être déduits grâce au statut de loueur en meublé professionnel, ainsi, il est possible de déduire les frais d’acquisition mais également les frais de notaires, de constitution de société, d’ingénierie ou encore les frais juridiques.