Il n’est pas rare qu’un médicament, que ce soit dans une utilisation normale ou avec une surconsommation, offre des effets secondaires plus ou moins gênants. Bien entendu la majorité d’entre eux sont conçus pour éviter les désagréments mais il suffit parfois d’une molécule pour obtenir un effet indésirable. Cas du jour : la finastéride.
Cette molécule est notamment utilisée pour traiter la calvitie, à savoir la perte des cheveux. 30 000 hommes par an s’en servent pour ce problème via le Propécia. On en trouve aussi pour le traitement de l’hypertrophie de la prostate. Or l’ANSM, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament va probablement faire réduire ce nombre de consommateurs puisque l’agence vient d’apprendre que la finastéride peut avoir des propriétés dépressives, et même pousser au suicide dans le pire des cas !
Les cas de dépressions se constatent à partir d’une dose de 5 milligrammes, la même que l’on retrouve pour le traitement de l’hypertrophie. Un état de fait pourtant connu depuis 1999 ! Il était donc temps que l’ANSM rappelle ce problème pour mieux informer les patients. En théorie ceux qui suivent un traitement via Propécia ont moins de chance d’être concernés avec une dose de 1 milligramme de finastéride seulement. Reste que l’ANSM veut que « tout changement d’humeur conduise à une interruption du traitement et à une surveillance ».
On évoque aussi comme effets secondaires des troubles de l’érection, une perte de la libido et surtout un cancer du sein...